Visite virtuelle du Musée Van Gogh


Que serait la vie si nous n'avions pas le courage de tenter quoi que ce soit ?
– Vincent van Gogh, 1881


Bienvenue dans notre visite virtuelle du Musée Van Gogh ! Dans cet article, on vous explique toute l'inspiration derrière notre nouvelle collection de coques, et on vous emmène découvrir une petite partie du monde et le parcours artistique de Vincent van Gogh.

Avec cette collection RhinoShield x Van Gogh Museum, nous voulons vous encourager à toujours avoir, comme Van Gogh, « le courage de tout tenter ». Et pour transmettre ce message, nous avons choisi plusieurs œuvres, aux styles bien distincts, pour représenter plusieurs moments clés de sa carrière.

Grâce à cette collection, nous pouvons observer le développement de son style emblématique, construit à la suite de nombreux essais et expérimentations avec différentes techniques.

La vie de Vincent van Gogh

Vincent van Gogh (1853-1890) est considéré comme l'un des plus grands artistes néerlandais de tous les temps. En tant qu'artiste, il n'a été actif que pendant dix ans : de 1880 jusqu'à sa mort en 1890.

Passionné, Van Gogh a produit une vaste collection d'œuvres au cours de ces années : environ 850 peintures et plus de 1300 dessins ont été préservés, auxquels s'ajoutent un grand nombre d'aquarelles, de lithographies et de croquis qu'on retrouve dans ses lettres.
Tout au long de sa vie, Van Gogh a écrit des centaines de lettres à son frère Théo, à d'autres membres de sa famille et à ses amis. Pour lui, ces lettres étaient un moyen de communiquer et d'exprimer ses sentiments. Ces lettres nous ont permis d'en apprendre beaucoup sur la vie de Van Gogh, sur son passé et sur tout ce qu'il a pu lire, voir et penser. D’une certaine manière, ces lettres constituent son « autobiographie » non officielle.

En tant que peintre, il était en grande partie autodidacte. C'est avec l'aide de manuels, de quelques leçons aux académies des beaux-arts de Bruxelles et d'Anvers, de visites de musées et de conseils d'amis artistes qu'il s'est lui-même enseigné la peinture. Sa découverte des mouvements artistiques modernes français l'encouragea à expérimenter. Et au fil des années, il développa son propre style de peinture très distinctif, marqué par des coups de pinceau expressifs et des couleurs vives. Son style continue d'inspirer et d'influencer de nombreuses générations d'artistes.

Après la mort de Van Gogh, ses oeuvres ont suscité un grand intérêt, tout autant que sa vie tragique : ses amours malheureux, son manque de notoriété avant sa mort, sa maladie et son suicide.

Un artiste aux multiples facettes

Dans cette collection, vous retrouverez des portraits aux côtés de ses œuvres principales afin de souligner les différents styles de sa carrière artistique. Van Gogh a toujours pensé que les peintures pouvaient exprimer l'émotion et qu'elles n'étaient pas qu'une imitation de la réalité.

« On dit, et je le crois volontiers, qu'il est difficile de se connaître soi-même. Mais il n'est pas non plus aisé de se peindre soi-même. » - Vincent Van Gogh, 1889

Autoportrait au chapeau de feutre gris

Déjà à Paris depuis presque 2 ans, Van Gogh a peint cet autoportrait pendant l'hiver de 1887 à 1988. Cette œuvre nous montre clairement qu'il avait étudié la technique du pointillisme tout en l'appliquant à sa façon de manière originale. Pour réaliser cette peinture, il plaça de courts traits de pinceau dans différentes directions. Là où ces traits suivent le contour de sa tête, on peut voir qu'ils forment une sorte de halo. Ce tableau est également l'une des expériences de couleurs les plus audacieuses de Van Gogh durant son temps à Paris. Il plaça des couleurs complémentaires les unes à côté des autres en utilisant de grands coups de pinceau : bleu et orange pour l'arrière-plan, rouge et vert pour la barbe et les yeux ce qui permet aux couleurs de s'intensifier mutuellement. Aujourd'hui, le pigment rouge s'est légèrement estompé rendant les touches violettes bleues et le contraste avec le jaune moins fort.

Japonaiserie : l'Oiran

Pour ce tableau, Van Gogh s'est inspiré d'une gravure sur bois de l'artiste japonais Keisai Eisen, reproduite sur la couverture du magazine « Paris illustré » en 1886. Van Gogh a utilisé une technique pour reproduire et agrandir la figure japonaise, tout en utilisant des couleurs vives et des contours audacieux, comme s'il s'agissait d'une gravure sur bois. On peut remarquer que la femme représentée sur cette oeuvre est une courtisane avec sa coiffure et la ceinture (obi) qu'elle porte : celle-ci est attachée à l'avant de son kimono au lieu de l'arrière. Van Gogh a choisi d'encadrer cette femme dans un étang rempli de nénuphars, de tiges de bambou, de grues et de grenouilles. Cette scène est en fait un message caché : les grues et les grenouilles étaient des mots utilisés dans l'argot français pour désigner une prostituée.

Crâne de squelette fumant une cigarette


Ce crâne de squelette avec une cigarette allumée dans la bouche est une blague de jeunesse. Van Gogh l'a peint début 1886, alors qu'il étudiait encore à l'académie des beaux-arts d'Anvers. Cette peinture montre qu'il maîtrisait bien l'anatomie. Dessiner des squelettes était un exercice courant à l'académie, mais les peindre ne faisait pas partie du programme. Il a probablement réalisé ce tableau à un autre moment, entre ou après ses cours.

Crâne

Un crâne est plus souvent représenté en monochrome, mais Van Gogh a décidé d'utiliser plusieurs couleurs pour peindre le sien. Est-il possible de rendre une peinture plus réelle de cette manière ? C'est en tout cas la question que semble s'être posé Van Gogh quand il a réalisé son œuvre en couleur. Et c'est en passant des coups de peinture blanche en zigzag qu'il est arrivé à représenter la surface brillante du crâne.

Japonaiserie : pont sous la pluie

Van Gogh admirait beaucoup les gravures sur bois japonaises pour leurs couleurs vives et leurs compositions assez particulières. Il s'est inspiré d'une gravure du célèbre artiste Utagawa Hiroshige pour réaliser sa peinture d'un pont sous la pluie. Ici, Van Gogh a rendu les couleurs plus intenses que sur l'original et a peint cette œuvre sur une toile de taille standard. Voulant conserver les proportions de l'estampe originale, il a laissé une bordure qu'il a rempli de caractères japonais copiés sur le modèle d'autres estampes.

Pêcher en fleur

Le thème de la nature, et plus précisément des vergers en fleurs, a été un sujet que Van Gogh a abordé à plusieurs reprises dans ses oeuvres, lors de sa résidence à Arles (sud de la France). Il existe une version antérieure, presque identique au « Pêcher en fleur », que Van Gogh avait achevé en une seule séance. « J'avais travaillé une toile de 20 en plein air dans un verger, un terrain lilas labouré, une clôture en roseaux, deux pêchers roses contre un ciel glorieux bleu et blanc. Probablement le meilleur paysage que j'aie fait. », écrit-il. De retour chez lui, il voit l'avis de décès de son oncle par alliance, Anton Mauve (1838-1888). Mauve était un peintre bien connu dont Van Gogh avait autrefois pris des leçons. Il a dédié cette première version à Mauve et a fait une nouvelle version plus tard pour l'envoyer à son frère Théo.

Les Tournesols

La série de peintures « Les Tournesols » est l'une des séries les plus célèbres de Van Gogh. Peintes à Arles, dans le sud de la France, en 1888 et 1889. Van Gogh a peint au total cinq grandes toiles de bouquets de tournesols dans des vases, avec trois tons de jaune différents. Il a ainsi démontré qu'il était possible de créer une œuvre avec des variations d'une même couleur, sans aucune perte d'élégance. Il a accroché les deux dernières toiles dans la chambre de Paul Gauguin, qui était venu s’installer quelque temps avec lui dans la Maison Jaune. Gauguin a été impressionné par les tournesols, qu'il pensait être « une page parfaite d’un style essentiellement Vincent ». Van Gogh avait peint des copies des originaux qui étaient dans la chambre de Paul Gauguin afin de lui en faire cadeau. Cependant, il a produit plus tard deux autres copies qu’il appelle les répétitions, dont l'une est maintenant au Musée Van Gogh.

Amandier en fleurs

De grandes branches fleuries sur un ciel bleu était l'un des sujets préférés de Van Gogh. Les amandiers fleurissent tôt au printemps, ce qui en fait le symbole parfait d'une renaissance. Pour réaliser les contours gras et le positionnement de l'arbre dans le plan de l'image, Van Gogh s'est inspiré des gravures japonaises. Le tableau était un cadeau pour son frère Théo et sa belle-sœur Jo, qui venait d'avoir un petit garçon, Vincent Willem. Dans la lettre annonçant la bonne nouvelle, Théo écrivait : « Comme nous vous l'avons dit, nous lui donnerons votre nom, et je fais le vœu qu'il soit aussi déterminé et aussi courageux que vous ». Sans surprise, c’est la toile la plus chère aux yeux de la famille Van Gogh. Vincent Willem a ensuite fondé le Musée Van Gogh.

Iris

Van Gogh a peint cette nature morte à l'hôpital psychiatrique de Saint-Rémy. Pour lui, la peinture était principalement une étude des couleurs. En plaçant les fleurs violettes sur un fond jaune, il voulait obtenir un fort contraste de couleurs et faire ressortir encore plus les formes décoratives. Les iris étaient à l'origine violettes, mais le pigment rouge s'est estompé avec le temps pour devenir bleu. Van Gogh a fait deux tableaux de ce bouquet : dans l'autre nature morte, il a contrasté le violet et le rose avec le vert.

Champ de blé aux corbeaux

Champ de blé aux corbeaux est l'un des tableaux les plus célèbres de Van Gogh. On prétend souvent qu'il s'agit de sa toute dernière œuvre. Le ciel menaçant, les corbeaux et le chemin sans issue feraient référence à la fin de sa vie qui approche. Même si ce mythe persiste encore aujourd'hui, on sait qu'il a réalisé plusieurs autres œuvres après celle-ci. Van Gogh voulait que ses champs de blé soient représentés sous un ciel orageux afin d’exprimer « la tristesse et l'extrême solitude », mais il voulait également montrer ce qu'il considérait comme « sain et fortifiant dans la campagne ». Van Gogh a utilisé de fort contraste de couleurs dans ce tableau : le bleu du ciel s’oppose avec le blé jaune-orangé, tandis que le rouge du chemin est intensifié par les bandes vertes de l'herbe.

Découvre le monde à travers les yeux de Vincent van Gogh

Vincent van Gogh était un peintre post-impressionniste dont les œuvres ont fortement influencé l'art du 20e siècle. Tout au long de son parcours artistique, Vincent van Gogh s'est laissé inspirer par d'autres peintures de son époque pour créer des œuvres d'art innovantes, allant de portraits représentant le quotidien de travailleurs, d'objets du quotidien tout en passant par des paysages.

Avec nos nouveaux designs RHINOSHIELD x Van Gogh Museum, découvrez le monde à travers les yeux de l'artiste grâce à ses œuvres représentant son quotidien et les paysages qui l'entourent. Retrouvez également parmi les nouveaux designs des œuvres de Monet, Lepère, Hokusai et Hiroshige qui l'ont profondément influencés dans son art et dans sa façon de représenter ce qu'il voyait.

Montmartre : Moulins et Potagers

À Paris, Van Gogh a très souvent peint les pittoresques moulins à vent de la colline de Montmartre. De son temps, Montmartre était encore une zone partiellement rurale avec des jardins familiaux et des fermes.

Van Gogh espérait que ce sujet intéresserait et se vendrait bien. Pour son œuvre, il reprend les couleurs fraiches et pures de l'art français contemporain : le blanc des champs et le bleu vif des hangars. Pour ajouter de la lumière du soleil dans ce paysage, Van Gogh a utilisé de la peinture à l'huile très diluée qui donne cet effet translucide et mat à la peinture. Il choisit également une toile de forme inhabituelle et allongée, créant ainsi un effet comme celui d'un objectif grand-angle. Les chemins et les jardins se déploient en éventail, attirant notre regard vers l'horizon.

Le Martin-pêcheur

Ce martin-pêcheur est assis au bord de l'eau, à l'affût des poissons. Van Gogh possédait un martin-pêcheur empaillé, qui a été conservé. En comparant cette peinture à l'oiseau naturalisé, on remarque quelques différences. Van Gogh a légèrement allongé la queue de l'oiseau sur la peinture, probablement pour obtenir un équilibre avec le bec relevé. Il a également donné à l'oiseau des pattes, utiles pour se percher sur une tige de roseau. Le plumage bleu brillant du martin-pêcheur semble un peu terne ici.

Branche d'amandier en fleur dans un verre

Une ligne rouge divise le plan de l'image. Van Gogh a utilisé le même rouge pour signer cette petite peinture d'une branche d'amandier en fleur. Les amandiers sont les premiers à fleurir au printemps.

Lorsque Van Gogh est arrivé à Arles (France), il y avait encore de la neige au sol. Le 2 mars, un peu plus d'une semaine plus tard, il écrit à son frère : "Il y a une forte gelée ici, et à la campagne il y a encore de la neige - j'ai une étude d'un paysage blanchi avec la ville au fond. Et deux petites études d'une branche d'amandier qui est déjà en fleur malgré tout".

Après cela, Van Gogh a commencé à travailler sur une grande série de tableaux de vergers en fleurs : amandiers, pêchers, pruniers et poiriers.

Paysage marin aux Saintes-Maries-de-la-Mer

On peut penser que Van Gogh a peint cette vue de la mer depuis la plage, car des grains de sable ont été retrouvés dans les couches de peinture. Elle a été réalisée au village de pêcheurs des Saintes-Maries-de-la-Mer, lors d'un voyage qu'il a fait depuis Arles, dans le sud de la France.

En plus du bleu et du blanc qu'il a brossés sur la toile à grands coups de pinceau, Van Gogh a également utilisé le vert et le jaune pour les vagues.

Il a appliqué ces couleurs à l'aide d'un couteau à palette, capturant ainsi l'effet de la lumière à travers les vagues. Van Gogh était enthousiasmé par les couleurs de la mer Méditerranée. Il a écrit que la mer "a une couleur comme le maquereau, c'est-à-dire changeante - on ne sait pas toujours si elle est verte ou violette - on ne sait pas toujours si elle est bleue - parce qu'une seconde plus tard, son reflet changeant a pris une teinte rose ou grise". La signature rouge vif a été placée bien en évidence au premier plan, et a été pensée comme étant une "note rouge dans le vert".

La Moisson

On peut presque sentir dans cette peinture la sécheresse et la chaleur du paysage plat autour d'Arles, dans le sud de la France. Van Gogh a combiné le bleu azur du ciel avec les tons jaune et vert de la terre pour capturer l'atmosphère d'une journée d'été.

Il a travaillé dans les champs de blé pendant des jours entiers sous un soleil brûlant. C'est une période extrêmement productive, au cours de laquelle il réalise dix peintures et cinq dessins en un peu plus d'une semaine, jusqu'à ce qu'un violent orage mette fin à la saison des moissons.

Van Gogh voulait montrer la vie des paysans et le travail de la terre - un thème récurrent dans son art - et a peint plusieurs étapes de la récolte. Nous voyons un champ de blé à moitié fauché, des échelles et plusieurs charrettes. Un moissonneur travaille en arrière-plan, ce qui explique le titre de l'œuvre, "La moisson". Van Gogh la considérait comme l'une de ses peintures les plus réussies, écrivant à son frère Théo que "la toile surpasse absolument tout le reste"

Barques sur la plage aux Saintes-Maries-de-la-Mer

Pouvez-vous comprendre pourquoi ces bateaux de pêcheurs semblent légèrement irréels ? Par rapport à la surface irrégulière de la plage de sable, ils ont été peints de manière trop bidimensionnelle. Les bateaux sont constitués de zones de couleur uniforme aux contours bien définis. En outre, les bateaux ne projettent pas d'ombres sur la plage. Ces éléments stylistiques étaient familiers à Van Gogh grâce à sa collection d'estampes japonaises.

Van Gogh aurait préféré réaliser ce tableau sur la plage, mais il n'a pas pu, car les pêcheurs partaient en mer très tôt chaque matin. Il a cependant dessiné les bateaux sur place et a réalisé ce tableau plus tard chez lui.

La Maison jaune (« La Rue »)

En mai 1888, Van Gogh a loué quatre pièces dans une maison de la place Lamartine à Arles (sud de la France). Les volets verts dans cette peinture de la place indiquent l'endroit où il vivait. Peu après avoir emménagé dans la "Maison jaune", il a envoyé à Théo une description et une esquisse de la peinture qu'il en a faite : "C'est formidable, ces maisons jaunes dans la lumière du soleil et puis la fraîcheur incomparable du bleu".

L'œuvre, que Van Gogh a lui-même appelée "La rue", témoigne de l'environnement immédiat de l'artiste : il mangeait souvent au restaurant de gauche et la maison de son ami, le facteur Joseph Roulin, se trouvait juste au-delà du deuxième pont ferroviaire.

Vincent avait enfin trouvé un endroit, la Maison jaune, où il pouvait non seulement peindre, mais aussi recevoir ses amis. Son projet était de transformer le bâtiment jaune du coin en une maison d'artistes, où des peintres partageant les mêmes idées pourraient vivre et travailler ensemble.

Croquis de La Nuit étoilées sur le Rhône

Il s'agit d'un croquis de la célèbre peinture "Nuit étoilée sur le Rhône", qui était jointe à une lettre de Vincent van Gogh à Eugène Boch. À l'origine, il s'agissait d'un fragment non envoyé et barré d'une lettre écrite par Van Gogh à Gauguin.

La périphérie de Koshigaya dans la province de Musashi, de la série "Trente-six vues du Mont Fuji".

Trente-six vues du mont Fuji (japonais : 富士三十六景 Fuji Sanjū-Rokkei) est le titre de deux séries d'estampes sur bois de l'artiste japonais d'ukiyo-e Hiroshige, représentant le mont Fuji en différentes saisons et conditions météorologiques depuis une variété de lieux et de distances différents.

Les séries de 1852, publiées par Sanoya Kihei, sont en orientation paysage et utilisent le format chūban, tandis que les séries de 1858 sont au format portrait ōban et ont été publiées par Tsutaya Kichizō. Le même sujet avait déjà été traité par Hokusai dans deux de ses propres séries, Trente-six vues du mont Fuji, produite vers 1830 à 1832, et Cent vues du mont Fuji, publiée en trois volumes de 1834 à 1849.

Cette gravure montre le Mont Fuji depuis la province de Musashi, dans la ville moderne de Kanagawa, et fait partie de la deuxième série de 1858.

Cerisier en fleurs et pie-grièche

Van Gogh a été inspiré par ces types d'estampes japonaises, qui sont appelées kachōga. Les artistes japonais prenaient souvent leurs sujets dans la nature, comme dans cette estampe d'une série avec des fleurs et des oiseaux. Ces derniers étaient traditionnellement représentés ensemble, parfois accompagnés d'un poème. Au Japon, les estampes vibrantes étaient utilisées dans les intérieurs : elles étaient collées sur les murs ou les paravents. Van Gogh a également accroché des estampes japonaises sur son mur. Il aimait l'attention portée aux détails, comme on peut le voir dans ses propres œuvres.

Champs de tulipes près de La Haye

Van Gogh Museum [Champs de tulipes près de La Haye - Monet]
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(Cette œuvre fait partie de la Collection néerlandaise de biens artistiques (Nederlands Kunstbezit-collectie), composée d'œuvres récupérées en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale et détenues en fiducie par l'État néerlandais. L'œuvre est prêtée au Musée Van Gogh.)

Claude Monet a été énormément impressionné par les champs de bulbes aux couleurs vives de la Hollande. Au début du printemps 1886, il écrivit à un ami que ce spectacle était "impossible à décrire avec nos pauvres couleurs". Monet s'était déjà rendu aux Pays-Bas auparavant, mais il peignait cette mer de fleurs pour la première fois.

De retour à Paris, il vend le tableau par l'intermédiaire des marchands d'art Boussod, Valadon & Cie, où travaille Theo van Gogh. Il est fort possible que son frère Vincent l'ait vu là-bas. Vincent en vient peu à peu à admirer les coups de pinceau rapides et les couleurs vives de Monet.

Le Palais de Justice, vu du Pont Notre-Dame

Auguste Lepère est né et a travaillé à Paris. Lorsque "Le Palais de Justice" a été réalisé en 1889, Lepère était devenu l'un des graveurs les plus renommés de sa génération.

Avec ses couleurs subtiles, mélangées et liquides imprimées sur un papier lisse et brillant, cette gravure sur bois témoigne de la maîtrise par Auguste Lepère des techniques dérivées des gravures sur bois japonaises, qui étaient extrêmement populaires en France à la fin du XIXe siècle. Elle rappelle en particulier le travail d'Utagawa Hiroshige, dont les compositions atmosphériques mettent souvent en scène des personnages traversant des ponts. Cette influence orientale a été reprise par Vincent van Gogh et Claude Monet, entre autres.

Inspirer les prochaines générations

C'est un honneur pour nous d'avoir l'opportunité de contribuer à rendre les œuvres de Van Gogh plus accessibles, de la manière que nous connaissons le mieux : une coque solide avec une impression de haute qualité, et disponible au creux de votre main. Comme Vincent Van Gogh, nous espérons que cette collection vous incitera à apprendre de nouvelles choses, à découvrir un nouveau passe-temps et à garder à l'esprit qu’il n'y a pas d'échec, seulement des leçons.

Apprends-en plus sur la vie de Van Gogh et ses œuvres sur le site du Musée Van Gogh.

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