Devinez combien de coques de téléphone sont produites chaque année sur Terre ?

Devinez combien de coques de téléphone sont produites chaque année sur Terre ?

La réponse est : plus d'un milliard.

Maintenant, devinez combien d'entre elles sont correctement recyclées ?

Malheureusement, moins de 1 %.

C'est également le cas de la plupart des plastiques sur Terre. En raison de leur manque de valeur d'utilisation, ils finissent par devenir des déchets à usage unique éparpillés un peu partout. Bien qu'il s'agisse d'une invention relativement récente, les plastiques persisteront sur Terre pendant des millénaires, des plus hauts sommets aux océans les plus profonds. Ils sont devenus omniprésents, polluant même les coins les plus reculés de notre planète.

Vous connaissez peut-être RHINOSHIELD comme fabricant d'accessoires pour téléphones, mais nous nous consacrons également au développement de « solutions de gestion du plastique ». Le point de départ est simple. Si nous traitons le plastique comme une « ressource » précieuse, à l'instar de l'or et des métaux, si nous le chérissons, le gérons et l'utilisons, alors les déchets plastiques peuvent être considérablement réduits. Après tout, dans le monde des matériaux, nous n'avons pas encore trouvé de matériau capable de remplacer le plastique, qui allie légèreté, résistance et multiples fonctions.

Né dans les laboratoires de science des matériaux de Cambridge, RHINOSHIELD a catégorisé et classé la crise du plastique en trois phases et développé des solutions correspondantes.

Le terme « Legacy Plastic™ » désigne les déchets plastiques qui ont déjà été dispersés et qui sont difficiles à recycler ou à éliminer. Tout comme les zombies, ils ne peuvent pas renaître, ne peuvent pas se décomposer et produisent même des toxines dans l'environnement. Par exemple, les déchets marins, dont on entend souvent parler, libèrent chaque jour des microplastiques qui nuisent à l'écosystème dont nous dépendons.

RHINOSHIELD développe actuellement CircularBlue, une plateforme de filtration des déchets marins, qui devrait être mise à la disposition du public après avoir été testée en 2025. En collectant et en nettoyant ces déchets plastiques marins, nous les empêchons de continuer à nuire à la nature. De plus, nous utilisons des plastiques marins recyclés pour créer des cordons, des bracelets de montre et d'autres produits.

Le deuxième type de plastique est le « Modern Plastic™ », qui est le plastique que nous utilisons actuellement. Si nous continuons à traiter ces ressources comme nous l'avons fait par le passé, sans gestion appropriée, elles finiront un jour par s'accumuler en montagnes et envahir les océans sous forme de déchets plastiques.

Par conséquent, avant que les plastiques modernes ne deviennent des déchets, il est essentiel de prendre en compte le cycle de vie de chaque produit en plastique et de mettre en place un système de recyclage complet. C'est pourquoi RHINOSHIELD a passé dix ans à mettre en place RHINO LOOP, un programme de recyclage complet. Dès la conception, nous insistons sur l'utilisation d'une « conception mono-matériau » et d'une « technologie de matériaux circulaires » pour l'ingénierie des produits. Tout en conservant leur fonctionnalité, nous veillons également à ce qu'ils puissent être entièrement recyclés et réutilisés à la fin de leur vie, sans gaspiller le moindre morceau de matière, afin d'atteindre l'objectif durable du zéro déchet.

Le troisième type est le « Future Plastic™ », dont l'objectif est de créer un matériau 100 % biodégradable dans des conditions naturelles tout en conservant les propriétés du plastique. En effet, de nombreux bioplastiques actuels fabriqués à partir d'un mélange d'amidon de maïs et de canne à sucre, bien qu'ils ressemblent à des matériaux naturels, doivent encore être décomposés dans un environnement de compostage industriel strict (à plus de 60 °C, dans des conditions bactériennes spécifiques et pendant plus de 60 jours) pour se décomposer véritablement. Nous coopérons également avec des laboratoires multinationaux pour développer les plastiques du futur et continuer à repousser les limites de la science des matériaux.

Réparer les dommages considérables que les humains ont causés à la nature ne peut se faire du jour au lendemain. Mais nous pensons qu'en commençant par nous-mêmes, en brisant les conventions existantes et en plaçant la planète bleue avec laquelle nous coexistons au premier plan de toutes nos considérations, le changement peut se produire étape par étape.