09-04-2025
Temps de Lecture : 5 min.
Au-delà du recyclage, une vision circulaire pour traiter le plastique à la source et protéger la mer.
09-04-2025
Temps de Lecture : 5 min.
Dans notre précédent article sur la pollution plastique et la crise des océans, nous avons évoqué la déclaration historique « Notre océan, notre avenir : unis pour une action d’urgence », signée par plus de 170 pays lors de la Conférence des océans de Nice, en France. Ce n’était pas qu’une formule diplomatique : c’était une réponse urgente à l’aggravation de la crise du plastique et le signal de l’urgence d’un traité mondial.
Mais cette crise ne se joue pas qu’en conférence. Selon National Geographic, des scientifiques ont découvert des microparticules de plastique dans des tissus cérébraux humains. Autrement dit, le plastique a déjà pénétré l’océan et la chaîne alimentaire : il revient dans nos assiettes, entre dans notre sang, et atteint nos organes les plus vulnérables. Et d’après des recherches du WWF, chaque personne ingère en moyenne 5 grammes de plastique par semaine — l’équivalent d’une carte bancaire. Que l’on déguste du homard à New York, des sushis à Tokyo ou des fruits de mer sur la côte méditerranéenne, ces « garnitures » invisibles sont déjà en nous. Ce n’est plus seulement une question d’environnement, c’est une réalité de santé publique mondiale.
Quand la pollution plastique se trouve intimement liée à la santé humaine, l’enjeu est de transformer le consensus international en actions concrètes.
Pour RHINOSHIELD, la réponse s’appelle CircularBlue: un projet expérimental dédié à l’élimination de l’« héritage plastique », le plus grand « aspirateur robot » pour l’océan. Alimenté par l’énergie solaire, doté d’une détection par IA et d’une récupération automatisée, il collecte en continu les déchets à la surface — comme un aspirateur marin. Ce n’est pas qu’un équipement de nettoyage : c’est un système complet de protection des océans.
« Comment RHINOSHIELD est-il passé des coques de téléphone à la récupération des déchets en mer ? » La question est légitime. Dans la vidéo de présentation de CircularBlue, notre fondateur/CEO Eric explique : « L’essence de notre marque, c’est la protection. Au-delà des produits, protéger la planète fait partie de notre responsabilité. »
Cette position nous pousse à affronter directement la crise du plastique. Nous travaillons le plastique au quotidien ; nous en connaissons la double nature : matériau solide pour protéger, mais aussi polluant tenace. En concevant avec précision des structures moléculaires pour protéger les smartphones, nous voyons aussi ceci : les entreprises qui créent des produits en plastique doivent assumer la gestion des déchets plastiques.
Passer de la protection des appareils personnels à la protection de l’environnement partagé, c’est la mission de RHINOSHIELD.
Cette plateforme flottante, d’environ la moitié d’une piscine, intègre plusieurs technologies avancées pour former un véritable écosystème de nettoyage océanique :
• Système d’alimentation solaire: Des panneaux solaires en toiture fournissent une énergie propre en continu, pour un fonctionnement totalement autonome.
• Réseau de détection intelligent par IA: Des drones IA effectuent des patrouilles aériennes et repèrent précisément les déchets marins.
• Système de récupération automatisé: Des navires de surface reçoivent les instructions et naviguent de façon autonome pour récupérer les déchets avec précision.
• Plateforme d’exploitation multifonction: Le pont central regroupe suivi de la qualité de l’eau, maintenance et opérations du personnel.
• Laboratoire océanique flottant: Des instruments embarqués surveillent en continu l’évolution de la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes.
• Structure modulaire de stabilité: Une conception à six piliers assure stabilité et résistance aux intempéries, quelles que soient les conditions de mer.
L’ensemble est piloté depuis un centre de contrôle unifié, comme la coordination d’une opération de nettoyage de haute précision.
Pour RHINOSHIELD, « protéger » n’est pas qu’une fonction produit, c’est une responsabilité continue.
De la coque anti-chute conçue au micron près à une plateforme de nettoyage océanique pensée comme un système, nous mettons en œuvre une idée simple : la vraie protection doit couvrir l’ensemble de l’écosystème — de l’appareil personnel à la planète.
CircularBlue incarne cette évolution naturelle : quand « protection » ne s’arrête plus aux produits, mais s’étend à la responsabilité environnementale. Nous voulons démontrer qu’une innovation d’entreprise peut répondre à la fois à des défis business et à une crise écologique, créant une double valeur — économique et sociale.
CircularBlue n’est qu’un point de départ. Cette « île » en mer symbolise une nouvelle façon de penser l’entreprise : quand on redéfinit les frontières de la protection, les possibilités d’innovation s’ouvrent à l’infini. La vraie protection n’a jamais été qu’une fonction.
C’est une mission, une responsabilité, un engagement envers l’avenir.
Rejoignez-nous pour voir comment la protection s’étend de l’objet que nous tenons en main à la planète entière — et redéfinit ce que « protéger » veut dire.
References & Sources:
National Geogaphic (Alarming levels of microplastics found in human brains). https://www.natgeomedia.com/science/article/content-17895.html (Feb. 4 2025)
CNN Health (the World Wildlife Fund (WWF): You could be swallowing a credit card’s weight in plastic every week). https://edition.cnn.com/2019/06/11/health/microplastics-ingestion-wwf-study-scn-intl/index.html (June 17, 2019)